Programme Terminale D
Programme
Ce cours est basé sur le programme officiel de l’enseignement Secondaire au BURKINA FASO.
Vos observations et critiques sont les bienvenues !
Support: programme curriculum TleD
PROGRAMME DE LA Terminale D
Coefficient 05 ; 06 Heures par semaine
PREMIERE PARTIE : LA CELLULE
Chapitre introductif
1. La découverte de la cellule : la théorie cellulaire
Dès l’antiquité, Aristote pensait que les Ax et les Vx si complexes soient-ils sont formés d’éléments qui se répètent. Avec le progrès scientifique, le microscope a vu le jour ; ainsi avec un microscope rudimentaire, Hooke observa ces petites unités fonctionnelles en 1665 qu’il nommant cellules : c’est le début de la théorie cellulaire selon laquelle tous les E.V sont formés de cellules. En 1855, Virchow suggère que toute cellule provient d’une autre cellule. Aujourd'hui, on définit la cellule comme étant l’unité de base de tous les êtres vivants.
2. Les méthodes d’étude
Chapitre I : organisation de la cellule
I. Structure de la cellule
1. La cellule vue au microscope photonique
a. Observation de quelques cellules animales.
A l’aide d’un capuchon de Bic, grattons l’intérieur de la joue puis observons les fragments au microscope. On constate la présence des cellules avec un noyau, une membrane et un cytoplasme qui renferme des granulations.
b.Les cellules sanguines
Lorsqu’on observe un frottis sanguin au microscope, on voit des globules rouges ou hématies, des globules blancs et des plaquettes ou globulins.
2. Observation de quelques cellules végétales
a. Cellules épidermiques de bulbe d’oignon
Prélevons un fragment d’épiderme d’oignon puis plaçons-le entre lame et lamelle dans différents liquides :
ØDans une goutte de Ringer (liquide physiologique), on peut voir des cellules allongées polyédriques avec des parois épaisses.
ØDans une goutte de rouge neutre (colorant vital), on voit une grosse vacuole colorée en rouge.
ØDans une goutte d’eau iodée (colorant fixateur), on voit le nucléole au milieu lui-même entouré de nombreuses inclusions (appareil de golgi, mitochondrie,…)
ØDans une goutte de Carmin aluné (colorant de la cellulose), on remarque la présence d’une membrane épaisse constituée des couches cellulosiques liées par une lame de pectine : c’est la membrane pecto-cellulosique.
b.Cellules des feuilles d’élodée.
Lorsqu’on observe un fragment de feuille d’élodée au microscope, on constate la présence d’éléments ovoïdes de couleur verte : ce sont les chloroplastes.
3. La cellule vue au microscope électronique : l’ultra structure cellulaire
a.Noyau
Description : Le noyau est le plus visible des éléments d'une cellule (partie sombre). Il est entouré par une enveloppe nucléaire percée de pores permettant le transport de substances entre le noyau et le cytoplasme.
Utilité : Il est le siège du patrimoine génétique, il contient en effet plus de 95% de l'ADN cellulaire.
b.Le cytoplasme
Le cytoplasme est la région comprise entre le noyau et la membrane plasmique. Il referme :
Le cytosol (milieu semi-liquide dans lequel baignent les organites),
Le cytosquelette (réseau fibreux), et
Les principaux organites suivants :
- les mitochondries,
- le réticulum endoplasmique,
- l'appareil de Golgi,
- les lysosomes,
- les peroxysomes
- les ribosomes
- les centrioles, uniquement dans cellule animale
- les vacuoles, uniquement dans la cellule végétale
- les chloroplastes,
Remarque :
c. Les mitochondries
Description : Organites présents dans les cellules eucaryotes. La mitochondrie est constituée d’une double membrane, la membrane interne étant repliée en crêtes mitochondriales.
Utilité : Les mitochondries sont les organites qui produisent l'énergie de la cellule. Elles ont donc un rôle de centrale énergétique pour la cellule. Ce sont elles qui effectuent la respiration cellulaire.
Toutes les cellules des Eucaryotes contiennent ces générateurs d'énergie extrêmement efficaces.
d.Le réticulum endoplasmique
Description : Organite des eucaryotes qui s'étend dans tout le cytoplasme (comme un labyrinthe).
Utilité: Organite qui produit des protéines et joue un rôle capital dans l'élaboration des autres membranes de la cellule.
e. L'appareil de Golgi
Description : Organite des cellules eucaryotes constitué d'un empilement de saccules ("petits sacs") aplatis.
Utilité : L'appareil de Golgi reçoit lipides et protéines du réticulum endoplasmique et les réexpédie, après transformation et tri, vers un certain nombre de destinations internes ou externes à la cellule.
f. Les lysosomes
Description : les lysosomes sont des organites des cellules eucaryotes qui contiennent un mélange d'enzymes digestives utilisées pour dégrader les macromolécules.
Utilité : Les lysosomes sont considérés comme "l'estomac" de la cellule
g.Les peroxysomes
Description : les peroxysomes sont des organites des cellules eucaryotes qui contiennent un mélange d'enzymes particulières.
Utilité : Les peroxysomes sont là afin d'assurer les réactions d'oxydation en utilisant de l'oxygène moléculaire (O2).
h.Les centrioles
Description : les centrioles sont des organites des cellules eucaryotes : organites cylindriques et creux, de 0,2 micron de largeur et de 0,4 micron de longueur.
Utilité : Les centrioles jouent un rôle important dans la division cellulaire.
i. Les ribosomes
Description : Les ribosomes sont des organites présents dans les cellules eucaryotes et procaryotes.
Utilité : Les ribosomes jouent un rôle extrême important : ils assemblent les acides aminés pour former les protéines qui vont ensuite dans le réticulum endoplasmique.
j. Le cytosquelette
Description : Dans les cellules eucaryotes, le cytoplasme contient une sorte de châssis formé de microtubules et de différents types de filaments et de micro filaments, qui constituent le cytosquelette.
Utilité : le cytosquelette est à la fois l'ossature de la cellule et l'élément moteur de ses mouvements.
k.La membrane plasmique
k1. Aspect et architecture moléculaire
Toutes les cellules (procaryotes et eucaryotes) sont séparées de leur milieu par une membrane plasmique. La membrane plasmique est la ligne de démarcation entre la cellule et son environnement (= enveloppe de la cellule).
Elle détermine ce qui entre dans la cellule et ce qui en sort. Comme toutes les membranes biologiques, la membrane plasmique présente une perméabilité sélective, autrement dit elle se laisse traverser par certaines substances plus facilement que par d'autres.
La membrane plasmique est de deux feuillets sombres séparés par un feuillet clair : c’est la structure tripartite.
ØLes feuillets sombres sont formés par les pôles hydrophiles des phospholipides et des protéines périphériques.
ØLe feuillet clair est constitué des chaînes hydrophobes des phospholipides.
ØLes protéines transmembranaires traversent la membrane dans sa totalité alors que d’autres y sont partiellement intégrées ou juste posées à la surface.
k2. Différenciation morphologique de membrane
La membrane plasmique peut subir plusieurs différenciations pour assurer une fonction spécifique :
ØLes pseudopodes chez les Amibes
ØLes cils chez la paramécie
ØLes flagelles chez le Trypanosome
ØLes micro villosités sur les cellules intestinales
ØLes connexions inter cellulaires qui maintiennent les cellules voisines des tissus.
4. Comparaison d’une cellule animale avec une cellule végétale.
Cellule animale |
Cellule végétale |
üPetite vacuole arrondie üPrésence de glycogène üPrésence de centrosomes üNoyau central |
üGrosse vacuole polyédrique üPrésence d’amidon üPrésence de chloroplaste üNoyau périphérique. |
II. Les acides nucléiques ADN ET ARN
1. Mise en évidence et localisation
a. La méthode des colorants
Le test de Brachet est la méthode la plus adaptée pour localiser les AN ; il combine :
ØUne méthode de double coloration au vert de méthyle-pyronine pour colorer les AN,
ØL’emploi d’enzymes capables d’hydrolyser de façon spécifique soit l’ADN soit l’ARN.
Cellule |
Traitement |
Résultats |
Cellule |
Au vert de méthyle pyronine |
üChromatine colorée au vert üNucléole et cytop au vert |
A l’ARNase puis à la double coloration |
Chromatine colorée en vert |
|
A l’ADNase puis à la double coloration |
Nucléole et cytop coloré en rose |
Cette série d’expérience montre que :
ØL’hydrolyse de l’ADN entraine la disparition de la chromatine ; donc la chromatine est riche en ADN coloré par le vert de méthyle.
ØLe nucléole est riche en ARN en témoigne l’expérience 3.
b.La méthode radioactive
Cette méthode met en évidence le lieu de synthèse des AN et permet également de suivre leur devenir dans la cellule. Pour ce faire, on donne des molécules radioactives (Tritium H*) à des cellules en cultures. Ainsi ;
ØLe desoxythymidine radioactif caractérise l’ADN ; il se localise dans la chromatine et ne quitte pas le noyau où il est synthétisé.
ØL’Uracile radioactif caractérise l’ARN. Il est synthétisé dans le nucléole ; il quitte ensuite le noyau et passe dans le cytoplasme.
2. Composition chimique et structure des AN
a. Composition chimique des AN
L’unité constitutive des AN est le nucléoside ; il est formé par l’association d’un sucre et d’une base azotée.
ØLe sucre (s) est un pentose ; il s’agit soit du ribose pour le cas de l’ARN et du désoxyribose pour l’ADN.
ØLa base est un composé cyclique ; il s’agit des base pyrimidiques (la Thymine spécifique pour l’ADN, l’Uracile spécifique pour l’ARN et la cytosine) et des bases puriques (Adénine et guanine).
Remarque : si le sucre est un ribose, on a un ribonucléoside et un desoxyribonucléoside quand in s’agit d’un désoxyribose.
ØLe nucléoside peut s’associer a une ou plusieurs d’acides phosphoriques pour donner un nucléotide ou nucléoside phosphate.
ØLes poly nucléotides sont des chaînes de nucléotides unies par des liaisons s’établissant entre l’acide phosphorique d’un acide et le sucre du nucléotide suivant.
b.Structure des AN
b1. Structure de l’ADN
Dans la molécule d’ADN, on a le désoxyribose et les base azotés qui sont : la Cytosine (C), la Thymine (T), la Guanine (G) et l’Adénine (A). La molécule d’ADN est constituée de 2 chaînes poly nucléotidiques enroulées suivant une hélice : c’est la structure bi caténaire. Les bases des 2 brins ou chaînes sont unies par des liaisons hydrogènes ; Cet G sont unis par 3 liaisons d’H, T et A unis par 2 liaisons d’H.
Remarque : l’ADN est propre à l’espèce mais quelques soit l’espèce, le rapport A/T=G/C=1
Espèces \ rapport |
A+T/G+C |
A+G/T+C |
Colibacille |
0.97 |
0.98 |
Blé |
1.22 |
1.01 |
Bœuf |
1.25 |
1.05 |
Homme |
1.40 |
1.00 |
Oursin |
1.86 |
1.02 |
b2. Structure de l’ARN
Dans la structure de l’ARN, on le ribose et les bases azotées qui sont : l’Uracile (U), la Guanine (G), l’Adénine (A) et la Cytosine (C). L’ARN est formé par une seule chaîne poly nucléotidique : c’est la structure mono caténaire. On a 3 types d’ARN : L’ARNm, l’ARNr et l’ARNt.
Fin …………….End
Chapitre II : la vie cellulaire
I. La synthèse des protéines
La synthèse des protéines comporte deux étapes principales : la transcription de l’ADN et la traduction. La transcription de l’ADN en ARNm se fait dans le noyau tandis que la traduction se déroule dans le cytoplasme.
1. La transcription de l’ADN
C’est la formation d’un ARNm par copie du brin codant informatif (3’-5’) de l’ADN.
Dans un premier temps, la double hélice d’ADN s’ouvre sur une certaine longueur ; ainsi, au niveau des triplets libres (codons), la molécule d’ARNm peut se construire selon le principe d’appariement des baes. Dans l’ARNm en comparaison avec l’ADN, la Thymine sera remplacée par l’Uracile et le désoxyribose par le ribose.
Dans un second temps, l’ARN qui a copié le message nécessaire à la synthèse des protéines franchit l’enveloppe nucléaire par un pore pour gagner le cytoplasme.
2. La traduction
La traduction de l’ARNm en polypeptide fait intervenir les ribosomes, les mitochondries, le réticulum, l’appareil de golgi et les enzymes. La traduction est le décodage du message contenu dans l’ARNm en chaîne polypeptidique. Elle s’effectue sur les ribosomes et comprend 3 phases.
a. L’initiation
Dans cette phase, un ribosome se fixe à un brin d’ARNm sur le codon initial AUG (méthionine). Ensuite, l’ARNt qui possède ce codon vient se fixer sur le site P du ribosome.
b.L’élongation
Elle débute lorsqu’un autre ARNt se fixe sur le site A du ribosome ; il établie alors une liaison entre le 1er AA (méthionine et le 2nd AA. Le ribosome avance d’un codon et le 2ème ARNt se fixe sur le site P libérant ainsi le site A qui peut recevoir à nouveau un ARNt et ainsi de suite.
c. La terminaison de la synthèse.
Elle est marquée par l’arrivée d’un codon stop (UGA ; UAG ; UAA) sur le site A entrainant ainsi la dissociation du complexe ARNm-Ribosome-ARNt et la libération d’un polypeptide.
d.Définitions
ØUn codon est un triplet de nucléotide qui correspond à un AA.
ØUn gène est une portion de l’ADN qui porte une information génétique.
ØL’exon est la partie de l’ADN qui porte l’information pour la synthèse des protéines.
ØL’intron est la partie de l’ADN non transcrite.
3. Le code génétique
Le code génétique est un ensemble de règle de correspondance (code) qui permet la traduction du message génétique. Il est universel c.-à-d. valable pour tous les êtres vivants et redondant c.-à-d. que certains AA sont codés par plusieurs codons. Le code génétique joue un rôle primordial dans la synthèse des protéines, qui se fait à partir de l'acide désoxyribonucléique (ADN), par l'intermédiaire de l'acide ribonucléique (ARN messager). La combinaison des trois bases, ou codons, situées chacune sur l'une des trois positions, 1, 2 ou 3, détermine l'apparition d'un acide aminé précis. Par exemple, la tyrosine est codée par le codon UAU, chaque lettre correspondant à une base : U, uracile ; A, adénine ; C, cytosine ; G, guanine. La succession des acides aminés dans un ordre précis correspond à une protéine précise. Les « codons stop » provoquent l'arrêt de la synthèse protéique.
4. Notion de mutation
La mutation est une modification brusque et héréditaire qui affecte le gène. Elle peut avoir des conséquences en ce sens qu’elle aboutit à la synthèse d’une autre protéine. Néanmoins, il ya des mutations qui n’ont pas de conséquences apparentes compte tenu de la redondance du code génétique. Dans ce cas, la mutation est dite silencieuse. On dira que la mutation est bruyante lorsqu’elle entraine des modifications.
Il existe 4 principaux types de mutations qui sont :
ØLa substitution : c’est lorsqu’un nucléotide est remplacé par un autre
ØLa délétion : elle se caractérise par la perte d’un ou de plusieurs nucléotides.
ØL’addition ou insertion : c’est un gain de nucléotide(s)
ØL’inversion : c’est un changement de l’ordre des nucléotides d’un ou de plusieurs codons de l’ADN.
II. L’étude de quelques échanges cellulaires
1. Les échanges d’eau
a. Les cellules animales
Expérience : des fragments d’épiderme d’oignon sont montés entre lame et lamelle dans des solutions de saccharose de concentrations différentes.
ØEn milieu hypotonique (dilué), les cellules absorbent de l’eau, leurs paroi se distendent : on dit que les cellules sont turgescentes.
ØEn milieu hypertonique (concentré), les cellules perdent de l’eau, le cytoplasme se décolle de la paroi pecto-cellulosique sauf au niveau des plamodesmes : on dit que la cellule est plasmolysée.
ØDans un milieu légèrement isotonique, les cellules sont normales mais on observe un léger décollement de membrane plasmique dans les angles : c’est une plasmolyse commençante.
ØDans un milieu hypotonique, les cellules plasmolysées deviennent turgescentes : c’est la deplasmolyse provoquée.
b.Les cellules animales : les hématies
ØDans un milieu isotonique (Na Cl 9%o), les hématies sont normales.
ØDans un milieu hypertonique, les hématies perdent de l’eau et deviennent crénelées : c’est la plasmolyse.
ØDans un milieu hypotonique, les hématies absorbent de l’eau, deviennent turgescentes et finissent par s’éclater : c’est l’hémolyse.
c. Conséquences des échanges d’eau.
ØChez les végétaux, la turgescence confère aux jeunes tiges leur rigidité. En cas de plasmolyse, la plante se fane.
ØChez les animaux d’eau douces tels que la paramécie, l’eau pénètre abondamment dans la cellule mais l’excès est rejeté par des vacuoles pulsatiles. Chez les poissons, les reins et les glandes assure un contrôle de la quantité d’eau.
2. Les échanges de substances
a. Les substances dissoutes
Si l’on maintient pendant longtemps des cellules dans un milieu hypertonique, après la plasmolyse s’en suit une deplasmolyse spontanée caractérisée par un retour d’eau dans la cellule.
Par rapport a la loi de l’osmose, on peut expliquer le mouvement d’eau par le faite que la concentration intracellulaire étant devenu supérieur a la concentration du milieu extracellulaire, il ya eu un retour d’eau dans la cellule .ainsi, on peut ajoute le faite qu’il ya diffusion de soluté du milieu extracellulaire vers le milieu intracellulaire .la membrane plasmique se comporte différemment vis-à-vis des substances .ainsi on a ;
La perméabilité sélective certaines substances pénètrent dans la cellule alors que d’autres sont bloquées.
La perméabilité différentielle ; certaines substances traversent la membrane plasmique plus vite par rapport a d’autres.
La perméabilité orientée ; la vitesse d’échange n’est pas la même dans les deux sens.
b.Les particules
Au cours de l’activité cellulaire, des particules sont échangées entre le milieu extracellulaire et intracellulaire .on a :
ØLa pinocytose : dans ce cas, la cellule absorbe des gouttelettes, liquide extracellulaire et les diriges sous forme de vésicules minuscules vers les lysosomes.
ØLa phagocytose : c’est l’absorption de grosses particules par la formation de vésicules dites phagosomes.
ØL’endocytose : c’est le transport des de particules de l’extérieur vers l’intérieur de la cellule.
ØL’exocytose : c’est un mécanisme par lequel la cellule libère des biomolécules à travers la membrane. L’exocytose joue un rôle dans l’élimination des déchets, dans la sécrétion des neurotransmetteurs des hormones, des enzymes digestives.
3. Le mécanisme des échanges cellulaires
a. Phénomènes physiques : le transport actif ou facilité
Exemple le Na+ et le K+
Ions |
Hématies |
Plasma |
Na+ |
12 2→
|
144 ←2 |
K+ |
150 3→
|
5 ←3 |
Ce tableau montre qu’il ya une inégalité dans la répartition des ions de part et d’autre de la membrane plasmique. Les ions Na+ sont plus fréquents dans le plasma que dans les hématies tandis que les K+ sont concentrés dans les hématies. Ces valeurs restent constantes tant que les hématies sont vivantes.
Le transport actif est dû à 2 types de forces : les forces de diffusion et les forces électrostatiques. En effet, le transport passif ou facilité comprend 2 voies de passage fonctionnant comme des portes membranaires ; ce sont les canaux à Na+ et les canaux à K+
b.Phénomènes biologique : le transport actif
Ce type de transport fait intervenir de l’énergie sous forme d’ATP et s’oppose aux forces physiques.
Grace au transport actif, on assiste permanemment à, une sortie de 3Na+ et une entrée de 2K+ ce qui maintient le déséquilibre ionique de part et d’autre de la MP des hématies. On parle dans ce cas de mécanisme de pompe ionique ; ce mécanisme fait intervenir une protéine particulière avec des sites de fixations nécessaires à la sortie des 3Na+ en même temps qu’il fait entrer 2K+.
Fin …………….End
Chapitre III. La division cellulaire
La division cellulaire est un processuce de multiplication par lequel une cellule mère dite parentale donne naissance a des nouvelles cellules dites cellules filles .
Cette aptitude existe aussi bien chez les animaux que chez les végétaux .la division cellulaire permete :
La croissance des tissus et les organes
Le renouvellement des cellules detruite
L’épanouissement de l’espèce
On distingue deux modes de division cellulaire :la mitose et la meiose.
I. Les étapes de la mitose
La mitose est un de division cellulaire dans lequel une cellule mere donne deux cellules identique et identique a la cellule mere.
1. La mitose chez la cellule animale
Elle comporte quatre phases d’inégale durées qui sont :
La prophase,la métaphase,l’anaphase et la tElophase .
Une phase premitotique appelée interphase qui précède la mitose proprement dite .c’est au cours de cette phase qu’a bien la duplication de l’ADN.
a. La prophase
C’est la phase la plus longue. Dans le noyau, les chromatides déjà dupliquées pendant l’interphase amorce une signalisation
A ce stade, on distingue aisément les xne formes de deux chromatides uni au niveau du centromère.
Le muscle disparait, la membrane nucléaire se fragmente. Dans le cytoplasme, deux centrioles se forment et s’entoure de fibres atériennes. Au niveau de chaque centromère prennent naissance des fibres chromatiques qui s’allongent vers les astères.
b.La métaphase
Au cours de cette phase, les Xme atteignent leur spiralisation maximale, deviennent courts et épais. Ils se fissurent longitudinalement présentant 2 chromatides bien distincts.les Xmes métaphasiques se disposent très souvent dans le plan équatorial formant ainsi la plaque métaphasique.
c. L’anaphase
Au cours de cette phase, le centromère de chaque Xme se dédouble par fissuration longitudinale entrainant ainsi la séparation des 2 Xdes homologues qui vont par la suite migrer chacune vers un pôle, tirées par les fibres du fuseau : c’est l’ascension polaire.
d.La télophase
Au cours de cette phase, les Xmes se décondensent, l’enveloppe nucléaire se reconstitue autour de chaque lot de Xme. Les asters et les fibres disparaissent et 2 nouveaux noyaux se forment. La fin de la telophase est marquée par l’étranglement de la cellule sur le plan médian suivi d’une répartition plus ou moins équitable du contenu cellulaire.
2. La mitose chez la cellule végétale
II. Les chromosomes
1. Forme et nombre
2. Structure et composition chimique
3. La duplication de l’ADN
III. Déterminisme et importance de la mitose
1. déterminisme
2. importance
DEUXIME PARTIE : LA REPRODUCTION HUMAINE
Chapitre I : anatomie des appareils génitaux
I. organisation de l’appareil génital
1. chez l’homme
2. chez la femme
II. structure des gonades
1. structure macroscopique
a. les testicules
b.les ovaires
2. structure microscopique
a. les testicules
b.les ovaires
Chapitre II. Physiologie de la reproduction
I. les fonctions des gonades
1. la fonction exocrine
2. la fonction endocrine
II. la régulation hormonale
1. chez l’homme
2. chez la femme.
III. La gamétogenèse et les gamètes
1. La gamétogenèse
2. Les gamètes
IV. Fécondation et grossesse
1. La fécondation
2. La grossesse
V. Parturition et lactation
1. La parturition
2. La lactation
TROSIEME PARTIE : L’HEREDITE
Chapitre I : notion d’espèce et variation
I. Notion d’espèce
1. Les critères de définition de l’espèce
2. Définition de l’espèce
II. La variation
1. Définition
2. Les différents types de variations
3. Les causes de la variation
4. La sélection
Chapitre II : lois statistiques de la transmission des caractères : lois de Mendel
I. Le mono hybridisme
1. Mono hybridisme avec dominance de caractère.
2. Mono hybridisme sans dominance de caractères ou codominance
II. Le Di hybridisme
1. Le di hybridisme aves dominance de caractère
2. Le di hybridisme sans dominance de caractères
Chapitre III : interprétation chromosomique des lois de Mendel : les travaux de Morgan
I. Hérédité autosomal ou non liée au sexe
1. Support chromosomique des caractères
2. Interprétation chromosomique du mono-H.
3. Interprétation chromosomique du DI-H
II. Exceptions aux lois de Mendel
1. Hérédité heterosomale ou liée au sexe
2. Le linkage absolu ou liaison absolue
3. Le linkage partiel
4. Notion de carte factorielle
5. Polyallelie
6. Polygenie
7. Pléiotropie
Chapitre IV : hérédité humaine
I. Spécificité de l’hérédité humaine
1. Difficultés liées à l’étude de l’hérédité humaine :
- Longue durée des générations
- Nombre élevé des chromosomes
- Problème d’étique (croisement expérimental)
2. Arbre généalogique
II. Hérédité autosomale
1. H.A dominante
2. H.A récessive
III. Hérédité heterosomale
1. H .H dominante
2. H.H récessive
IV. Les aberrations chromosomiques
1. Aberration liée au nombre
2. Aberration liée à la structure : translocation, délétion.
QUATRIEME PARTIE : FONCTION DE RELETION
Chapitre I : organisation du système nerveux cérébro-spinal d’un mammifère
I.
I. Organisation de l’axe cérébro-spinal
1. L’encéphale
2. La moelle épinière
II. Les méninges et le L.C.R
1. Les méninges
2. Le L.C.R
III. Les nerfs
1. Les nerfs crâniens
2. Les nerfs rachidiens
Chapitre II : le tissu nerveux et ses propriétés
I. Structure du tissu nerveux
1. Structure microscopique de la S.G
2. Structure microscopique de la S.B et des nerfs.
3. Conception neuronique de l’organisation du tissu nerveux.
II. Propriétés de tissu nerveux
1. L’excitabilité
2. La conductibilité
3. L’influx nerveux
Chapitre III : le SN et le comportement moteur
I. Notion d’acte reflexe
1. Etude de quelques reflexes
2. Caractères des reflexes observés
II. Les reflexes médullaires
1. Etude expérimentale des reflexes médullaires chez la grenouille
2. Lois de Pflüger
III. Les reflexes conditionnels
1. Mise en évidence des reflexes conditionnels
2. Condition d’apparition et de maintien des reflexes conditionnels
3. Caractères des reflexes conditionnels
4. Interprétation des reflexes conditionnels
IV. Classification et importances des reflexes conditionnels
1. Classification
2. Importance
- Défense
- Apprentissage
- Dressage
Chapitre IV : la contraction musculaire : exemple du muscle strié squelettique
I. Structure du muscle strié
1. Structure macroscopique
2. Structure microscopique
II. La contraction musculaire
1. Mécanisme de la contraction musculaire
2. Phénomènes électriques de la contraction
3. Phénomènes chimiques de la contraction
4. Phénomène thermique de la contraction
QUATRIEME PARTIE : UNITE PHYSIOLOGIQUE DE L’ORGANISME
Chapitre I : l’activité cardiaque
I. Quelques manifestations externes de l’activité cardiaque
1. Manifestation de l’activité cardiaque
2. Les paramètres de l’activité cardiaque
II. Anatomie et histologie du cœur
1. Anatomie du cœur
2. Histologie du cœur
III. Physiologie du cœur
A. L’automatisme cardiaque
1. Mise en évidence
2. Siege de l’automatisme cardiaque
3. Les ganglions nerveux du cœur de batracien
4. Le tissu nodal du cœur de mammifère
5. Déterminisme de l’automatisme cardiaque
B.La contraction cardiaque
1. Enregistrement des contractions cardiaques
2. Variation du rythme et de l’amplitude des contractions cardiaques
3. Mesure de la pression artérielle
C. Régulation du rythme cardiaque
1. Relation entre le rythme cardiaque et la pression artérielle
2. Régulation du rythme cardiaque
IV. Le phénomène électrique du cœur
1. L’ECG
2. Le PA cardiaque
3. L’origine de l’automatisme cardiaque
4. Effets des stimulations électriques du cœur
Chapitre II : les relations humorales
I. Notion d’hormone et de glande endocrine
1. Découverte de la 1ère hormone
2. Définition
II. Anatomie et physiologie du pancréas
1. Anatomie et histologie du pancréas
2. Physiologie du pancréas
III. Régulation de la glycémie
1. Variation de la glycémie
2. Régulation hormonale
3. Régulation nerveuse
4. Schéma de synthèse de la régulation de la glycémie
Chapitre III : le sang et le milieu intérieur
I. Structure et rôle du rein
1. Structure du rein
2. Etude comparée de l’urine et du plasma
3. Rôle du rein dans l’élaboration de l’urine
II. Constance du milieu intérieur
1. Régulation de la balance hydrique
2. Régulation de la balance minérale
3. Régulation du pH
III. Unité physiologique de l’organisme : des corrélations fonctionnelles
Chapitre IV : immunologie
I. Les facteurs de l’agression de l’organisme
II. Les moyens de défense de l’organisme
1. Les barrières naturelles
2. Le système immunitaire
III. Le SI
1. Les organes du SI
2. Les cellules du SI
3. Les molécules du SI
IV. Les mécanismes de la défense immunitaire
1. Reconnaissance du soi et du non soi
2. La réponse immunitaire non spécifique
3. La réponse immunitaire spécifique
4. Mise en mémoire
V. Le SI et le VIH
1. Le VIH
2. Modes de transmission
3. Le SI face au VIH
VI. Les dysfonctionnements du SI
1. L’auto-immunité (sclérose en plaquette, diabète de type I)
2. Les allergies
VII. Les greffes et les rejets de greffes
1. Les greffes
2. Les rejets de greffes
Date de dernière mise à jour : Lun 05 juil 2021